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TARIFS

Si les psychomotriciens sont auxiliaires de la médecine, tout comme les kinésithérapeuthes, les orthophonistes, les orthoptistes, les ergothérapeutes, ils agissent sous prescription médicale mais les soins mais les soins ne sont pas encore remboursés par la sécurité sociale. Le psychomotricien peut appliquer les tarifs de son choix et rentre dans le cadre de la libre concurrence. C'est pourquoi les tarifs ne peuvent pas être publiés ici.

 

N'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations. 

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Il existe quelques possibilités permettant l'obtention d'aides :​​​

  • Le dispositif de la PCO (Plateforme de Coordination et d'Orientation) pour les 0-6 ans

  • Le dispositif Occitadys

  • Les mutuelles

  • La MDPH (Maisons Départementales des Personnes Handicapées)

  • Les « prestations extra-légales » (caisse d'assurance maladie)

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Dans tous les cas, les pièces à fournir pour le dossier de demande peuvent être les suivantes :

  • Une prescription médicale

  • Un justificatif de la prise en charge ainsi qu'un devis du coût à l'année (réalisés par le psychomotricien)

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Participation par les mutuelles

Les mutuelles prévoient des prestations particulières qui peuvent s’appliquer à la psychomotricité. Ces prestations peuvent figurer au contrat (exemples : « frais couteux non remboursés par la sécurité sociale » ; « actes hors nomenclature » ou encore « médecine douce »…). Si cela n’est pas explicitement écrit, il est nécessaire d’en formuler simplement la demande à votre mutuelle.


De manière générale, envoyez systématiquement un dossier à votre mutuelle et à votre caisse.

En cas de refus, certaines demandes écrites peuvent aboutirent en étant considérées comme des prises en charges “exceptionnelles”.

 

Les PCO (Plateformes de Coordination et d'Orientation) 0-6 ans

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Ce dispositif autorise le financement, pendant un an, renouvelable un an, par l’assurance maladie, des bilans et interventions des psychomotriciens, ergothérapeutes et psychologues pour les enfants de 0 à 6 ans révolus présentant une suspicion de trouble du neurodéveloppement. 

 

Objectif : 

  • permettre que les interventions de ces professionnels soient réalisées le plus précocement possible, avant même que le diagnostic ne soit établi.

  • établir rapidement un bilan fonctionnel, et contribuer au diagnostic au bout de cette période d’une année.

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Concrètement, la famille s'adresse à son médecin généraliste. Ce dernier, appuyé sur une grille de repérage élaborée spécifiquement dans ce but, va rechercher les différents signes qui peuvent justifier que l’enfant soit vu par des spécialistes. Si les conditions, telles que définies par la grille, sont remplies, le médecin fait une prescription de forfait précoce et adresse donc la famille à la PCO.

Ce contrat prévoira notamment que le professionnel s’engage à respecter les recommandations de bonnes pratiques de la HAS dans ses interventions et à faire un retour régulier de ses interventions à l'équipe du dispositif, à la famille ainsi qu’au médecin traitant.

 

Remboursement par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

Le dossier MDPH ne concerne pas uniquement les personnes avec un handicap lourd. Le remboursement total ou partiel des soins constitue un droit pour les personnes présentant un handicap avéré et diagnostiqué (dyspraxie, trouble déficitaire de l'attention, trouble du spectre de l'autisme, ...) par un médecin spécialisé (pédopsychiatre, neuropédiatre...).

 

La prise en considération du handicap par la MDPH n'est pas uniquement liée au diagnostic mais à la perte d'autonomie. C'est la sévérité du ou des troubles qui sont évalués pour reconnaître ou non, une situation de handicap. 

Le montant de base de l'allocation (appelée AEEH – Allocation d'Education de l'Enfant Handicapé) est fixé à 130,51€ par mois, auquel peut s'ajouter un complément en fonction de 6 catégories, selon le taux d'incapacité de l'enfant et les incidences du handicap (par exemple la réduction du temps de travail d'un parent, un suivi hebdomadaire en rééducation...). 

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Pour résumer, le règlement des séances restent à votre charge mais le versement mensuel de l’AEEH compense les frais engagés lors du soin en psychomotricité.


 

Procédure pour obtenir un dossier : 

Retirer le dossier au siège de la MDPH du département (exemple pour le 46 : Cahors) ou plus simplement : télécharger le formulaire MDPH du site d’internet (dans notre département, taper https://lot.fr/maison-des-personnes-handicapees, puis télécharger le formulaire du dossier type à compléter).

A noter que sur les communes de Souillac et Gramat, le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) peut vous apporter de l'aide dans cette démarche d'obtention et de remplissage du formulaire. 

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Les prestations « extra-legales » 

 

Il s’agit d’une aide à titre exceptionnel. Il est nécessaire de faire une demande auprès de votre Caisse d'assurance maladie. Ce n’est pas simple à obtenir. Il est nécessaire de remplir certains critères, notamment les conditions de revenus et la demande doit être justifiée par un bilan dressant les difficultés de l’enfant.

Cette aide individuelle provient de la CPAM (Commission Primaire d’Assurance Maladie).

Il est possible d’obtenir cette aide exceptionnelle sans relever de la MDPH mais un dossier en cours peut néanmoins faciliter son obtention.

Pour en savoir plus sur les aides versées par votre Caisse d’Assurance Maladie et les documents à joindre à votre dossier de demande, contactez votre Caisse d’Assurance Maladie : par mail en vous connectant sur votre compte Ameli, rubrique « Ma messagerie » ou par téléphone au 36 46 (prix d’un appel local sauf surcoût imposé par certains opérateurs).

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